Publié le août 11, 2021

« La planification préalable des soins peut améliorer le système de santé », affirme Michael David Macatiag, gestionnaire résidentiel à Milieu Family Services.

Dans le cadre de ses fonctions, Michael David Macatiag soutient les personnes ayant une déficience intellectuelle qui vivent chez elles ainsi que les préposés qui en prennent soin. Il a adopté la planification préalable des soins (PPS) en tant que pratique holistique et centrée sur la personne et la famille.

Que savait-il de la planification préalable des soins?
Avant de s’informer sur la planification préalable des soins, M. Macatiag était comme la plupart de ses interlocuteurs : il pensait que la démarche ne visait que la fin de vie et le décès. Il pensait que la PPS était liée à la morbidité, et était convaincu qu’elle ne concernait ni lui ni les personnes qu’il soutient. Il avoue qu’il croyait que c’était quelque chose qu’on fait « juste avant de mourir ».

Mais son opinion sur la PPS a changé après avoir assisté à une formation offerte par l’équipe régionale de planification préalable des soins de l’autorité sanitaire Fraser Health.

Qu’a-t-il appris?
Michael David Macatiag sait maintenant que « la planification préalable des soins est facile. Elle diminue le fardeau de tout le monde – du personnel et de la famille. » Lorsqu’on lui a demandé d’expliquer pourquoi, il a répondu « il s’agit simplement de se concentrer sur le respect des volontés. Ce n’est pas l’équipe qui décide, c’est la personne. Mon rôle est d’assurer que le système de santé connaît cette personne et ce qui est important pour elle. » Il ajoute que dans cette démarche, il se considère comme un défenseur, comme quelqu’un qui peut aider à faire en sorte que la voix des gens soit « connue et entendue ».

Macatiag a rédigé et diffusé un document formel décrivant ce qui est important pour les personnes qu’il soutient à Fraser Health. Voici quelques exemples de ce qu’on peut y lire :

« J’aime pratiquer des sports comme le basket-ball et le hockey-balle, surtout quand il fait beau. »

« J’aime passer du temps seul dans ma chambre en écoutant de la musique de mon style ou de mon artiste préféré. »

« J’aime les appels vidéo avec mes amis. »

« J’adore passer du temps avec ma famille. »

« J’ai hâte de jouer aux cartes avec le personnel. »

« En soutenant la planification préalable des soins, nous transmettons de l’information au système de santé sur le bien-être spirituel, émotionnel et physique des gens », affirme M. Macatiag. Il a relevé les défis soulevés dans le sondage national de 2021, ayant déterminé avec les personnes qu’il soutient, leur famille et le personnel de soutien que :

  • la planification préalable des soins est une démarche à amorcer tôt, avant que ne survienne un grave problème de santé;
  • la planification préalable des soins n’est pas compliquée;
  • la planification préalable des soins n’est pas une affaire de fin de vie et de décès.

Quel est le conseil de Michael David Macatiag à tous les Canadiens?
En amorçant la planification préalable des soins, que ce soit au travail ou à titre personnel, « vous changez le cours des choses pour une personne. Vous défendez ses intérêts en devenant sa voix, que ce soit un proche ou une personne que vous soutenez. »

Pour en savoir davantage sur la planification préalable des soins à Fraser Health, en Colombie-Britannique, visitez le www.fraserhealth.ca/acp (en anglais), écrivez à [email protected] ou composez le 1‑877‑825‑5034.

Pour en savoir davantage sur la planification préalable des soins au Canada, visitez le www.planificationprealable.ca.