Publié le août 5, 2021
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OTTAWA, le 5 août 2021 – Une enquête nationale a été commandée par l’initiative La planification préalable des soins au Canada afin de déterminer les attitudes et comportements des gens à l’égard de la planification de leurs soins personnels et de santé éventuels.

Les Canadiens ont été questionnés sur la planification préalable des soins, qui est une démarche de réflexion et de communication qui invite les gens à exprimer leurs volontés concernant leurs soins personnels et de santé dans l’éventualité où ils ne pourraient plus communiquer. Les réponses à plusieurs questions ont été comparées aux résultats de l’enquête nationale de 2019 sur la planification préalable des soins au Canada.

Les résultats clés de l’enquête indiquent que 93 % des Canadiens disent qu’il est important de parler aux membres de leur famille de leurs volontés en matière de soins. De 2019 à 2021, le nombre de Canadiens qui ont parlé à un membre de leur famille a presque doublé, étant passé de un sur trois (36 %) à près de deux sur trois (59 %).

Mais les Canadiens pensent également que la planification préalable des soins est plus compliquée qu’elle ne l’est vraiment, et trouvent encore difficile de discuter de ce sujet. Même si 77 % des Canadiens pensent qu’il est important de parler de leurs volontés à leurs professionnels de la santé, seuls 7 % ont déclaré l’avoir fait (contre 8 % en 2019).

« L’enquête confirme que plus de Canadiens passent à l’action et sont plus à l’aise d’amorcer les importantes discussions de planification préalable des soins de fin de vie », a déclaré Karine Diedrich, directrice de La planification préalable des soins au Canada. « Bien que les résultats montrent des pas dans la bonne direction, nous devons encore démystifier la démarche de planification préalable des soins et la promouvoir comme une partie essentielle de la planification de vie. »

L’enquête a été menée par Nanos Research en février et mars 2021 auprès de 3 002 Canadiens âgés de 18 ans et plus.

Faits saillants de l’enquête Nanos :

  • En 2021, 70 % des Canadiens (contre 63 % en 2019) ont dit se sentir à l’aise de discuter de planification préalable des soins.
  • En 2021, plus de quatre Canadiens sur dix (42 %) pensent qu’il est important de commencer à planifier à un jeune âge, une hausse par rapport à 36 % en 2019. Quel est l’âge idéal? De 35 à 54 ans.
  • Près d’un tiers (29 %) des Canadiens pensent qu’ils devraient effectuer leur planification préalable des soins lorsqu’ils préparent leur testament.
  • Deux tiers des Canadiens (65 %) pensent que la planification est particulièrement importante pour les personnes qui reçoivent des soins de longue durée, et qu’elle conduit à des soins de meilleure qualité.
  • Les principaux obstacles semblent être le manque d’information ou de ressources. Les Canadiens ont également déclaré ne pas avoir les moyens de payer un avocat ou un professionnel pour les aider (16 %), qu’ils ne savaient pas comment préparer un plan (14 %) ou qu’ils ne savaient pas où trouver de l’information et des conseils (12 %).

Pour voir les résultats détaillés de l’enquête, une infographie sommaire et des témoignages de Canadiens sur la planification préalable des soins, visitez le https://www.planificationprealable.ca/enquete-nationale-2021/ ‎

L’initiative nationale La planification préalable des soins (PPS) au Canada est dirigée par l’Association canadienne de soins palliatifs (ACSP) et bénéficie d’une contribution financière de Santé Canada. L’initiative a pour but d’aider les Canadiens à préparer leurs éventuels soins personnels et de santé. Le projet conçoit des campagnes publiques de sensibilisation, appuie des programmes communautaires de PPS et fait la promotion de ressources et de guides de planification préalable.